Thomas jolly

Metteur en scène
assisté de Samy Zerrouki

Guillaume Cottet
MATHEMATIC

Création vidéos

Mon entreprise, Mathematic, a été contactée dès 2020 par Raphaël Hamburger via des amis communs. Quand il a vu que notre travail était très orienté cinéma avec un peu de scénographie, il nous a demandé de réfléchir sur les effets scéniques vidéos que nous pourrions apporter.

Starmania étant une œuvre iconique, on a commencé par en étudier le livret pour sélectionner les espaces les plus intéressants à travailler. Thomas Jolly, le metteur en scène et Emmanuelle Favre, la scénographe, avaient déjà amorcé quelques pistes. Nous avons donc déterminé ensemble les lieux spécifiques à mettre en images : Monopolis, le bureau de Zéro Janvier, l’Underground Café, la discothèque le Naziland… Il fallait inventer un dispositif capable de se déplacer dans ces différents univers de façon très fluide, la fluidité étant la marque de fabrique de Thomas Jolly. Pas question d’installer des noirs entre les tableaux, il fallait que tout s’enchaîne comme un plan séquence. C’était un sacré challenge sur le plan technique.

Chez Mathematic Studio, on a plutôt l’habitude de réaliser des choses qui tendent vers le réalisme. Par exemple, quand on crée une ville en trois dimensions, elle fourmille de détails alors que Thomas et Raphaël parlaient abstraction et sobriété. Pour eux, c’est l’expérience théâtrale qui prime. Tout est basé sur la dramaturgie. Cette rencontre avec Thomas a été très riche parce qu’elle nous a pris à rebrousse-poil et qu’on a dû imaginer d’autres façons de penser les écrans… C’est la lumière qui a dirigé notre travail. On a donc beaucoup échangé avec Thomas Dechandon, un éclairagiste de talent, qui avait conceptualisé une boîte à lumières de plus de 200 projecteurs qui créent déjà par eux mêmes quelque chose de phénoménal. Il nous a fallu nous inscrire là-dedans, Ça nous a contraint à une forme d’humilité dans l’approche.

En règle générale, dans ce type de projet, les différents corps de métier se regardent en chiens de faïence; or, là, il y a eu une vraie cohésion. Nous formions un attelage qui tirait dans le même sens : Thomas, Raphaël, Fimalac la maison de production, Thomas Dechandon, Emmanuelle Favre et nous. On a beaucoup patiné, puis pendant les trois semaines de résidence à Nice, tout a commencé à prendre forme. D’un coup, les pièces du puzzle se sont assemblées et le décor a pris vie. Après deux ans d’attente et six mois d’un travail intense, ça a été un moment magique !

Nous naviguons à la lisière de quelque chose d’avant-gardiste, de très populaire, quelque chose qui ne s’éloigne pas trop d’une fibre opéra rock sans être trop poussée théâtralement. Le pari de départ était complexe. On ne s’attaque pas facilement à un totem comme celui-là. Nous n’étions pas là pour réécrire l’histoire; au contraire, on a été très respectueux de ce qui avait été fait. Thomas Jolly a voulu créer une fable moderne, très ambivalente, qui secoue un peu. On est plus dans Orange mécanique que dans La Mélodie du bonheur 

Logo Mathematic

GUILLAUME COTTET
Directeur artistique
FRANÇOIS-XAVIER POURRE
Superviseur VFX
GUILLAUME MARIEN
CEO et producteur executif
NADÈGE MOREAU
Post-productrice VFX
CAMILLE LORTHIOY
Coordinatrice de post-production
THOMAS BERTRAND
Artiste VFX
JEAN-BRICE HUBERT
Artiste VFX
FRED BRANDON
Artiste Flame

THOMAS VAN MAELE
Artiste Houdini
NOÉMIE ALONSO
Artiste VFX
YVES KOHEN
Chef opérateur
PASCAL PREGUICA
IT
CÉCILE CRILOUT
Monteurs
SWANN & YOANN
Monteurs
EMILIANO SERANTONI
Etalonneur