Zéro Janvier
Zéro Janvier
Ancien militaire devenu milliardaire en construisant des gratte-ciels, Zéro-Janvier poursuit son ascension au pouvoir en voulant devenir, dès le début du spectacle, le nouveau président de l’Occident. Toujours dans l’exagération, il possède une tour dorée, la plus haute de Monopolis, avec à son 121ème étage une discothèque tournante à ciel ouvert: Le Naziland. Le businessman le plus riche et le plus connu souhaite façonner un monde à son image en prônant « des mesures extrémistes ». Il propose de « vider le fond des mers (…) fermer les frontières (…) mettre la capitale sous la loi martiale… » et s’accompagne d’une ancienne star de cinéma pour plaire au plus grand nombre. Façonné par la soif avide et aveugle du pouvoir, il répond cependant à la question « au moins êtes-vous heureux ? » par un cri de désespoir «j’aurais voulu être un artiste ».
« L’histoire a commencé alors que je rentrais au Québec d’un voyage au Mexique quand j’ai vu une affiche sur Facebook annonçant des castings pour Starmania. J’ai immédiatement envoyé quelques petites vidéos. On m’a contacté pour passer une audition que j’ai passée devant Luc Plamondon, Raphaël Hamburger et Thomas
Jolly. J’ai alors proposé la chanson de Ziggy puis Le blues du businessman. Je suis ensuite revenu plusieurs fois pour faire des essais de voix, de chansons. Enfin, deux jours plus tard, je savais que j’étais « in » pour le rôle de Zéro Janvier… L’attente fut longue, mais aujourd’hui, je fais partie de l’aventure et je suis trop content.
Zéro Janvier est un personnage très particulier. J’ai essayé de voir comment je pouvais l’aborder. Je pensais d’abord que ce rôle nécessitait quelqu’un de plus âgé que moi. Finalement, j’ai compris qu’on voulait rajeunir la distribution pour moderniser l’histoire. Effectivement, aujourd’hui, avec les réseaux sociaux, de très jeunes gens peuvent se lancer dans les affaires en créant des sites, des plateformes, et devenir millionnaires.
Avec Thomas Jolly, le metteur en scène, nous avons travaillé sur les attitudes, sur les expressions. Nous sommes allés chercher des regards, des angles. Zéro Janvier est quelqu’un
de rigide. Il contraste avec les personnages plus extravagants qui gravitent autour de lui. En public, il veut être parfait, à la dernière mode. Il est très stylé. C’est un ancien militaire. Il est strict jusque dans sa coupe de cheveux. C’est un vrai méchant en fait. Mais, ce qui est fun, c’est quand il arrive au Blues du businessman. C’est là seulement qu’il se lâche un peu, que l’armure se fend et qu’il montre ses fêlures… On a beaucoup tâtonné et maintenant je prends de plus en plus confiance.
En plus de l’éloignement, ce qui me stressait avant de partir, c’était la crainte de ne pas m’entendre avec mes partenaires. J’ai tout de suite vu que ce ne serait pas le cas. La troupe est extraordinaire, nous sommes très proches les uns des autres. C’est pareil avec les danseurs et les techniciens, nous sommes déjà bien soudés, ça m’aide beaucoup pour supporter la distance avec les miens.
Ma carrière se compose de multiples expériences diversifiées. J’ai participé à la Voix (4) (The Voice) au Québec, jusqu’au quart de final. J’ai été choriste sur plusieurs plateaux de télévision (Lara Fabian, Charlotte Cardin, Pierre Lapointe, Garou, etc.) et choriste pour l’album de René Simard. J’ai participé à plusieurs revues musicales au Cabaret du Casino de Montréal. J’ai fait partie de la revue musicale Saturday Night Fever, en tant que chanteur pour 125 spectacles exportés de France au Québec, avec Nicolas Archambault.
J’aimerais bien dans un proche avenir vous offrir mes propres chansons. »
Crédit photo : ©Anthony Dorfmann